Comment rester en Australie après un Working Holiday Visa ?

Êtes-vous détenteur d’un working holiday visa qui expire bientôt et vous voudriez rester plus longtemps en Australie ?

L’Australie attire chaque année plus de 135 000 backpackers internationaux en quête d’aventures et d’expériences uniques. Ses paysages incroyables, ses créatures mystérieuses, ses grandes étendues spectaculaires et sa culture du surf fascinent et excitent la curiosité. D’ailleurs les grandes villes australiennes telles que Sydney, Melbourne et Adélaïde figurent chaque année au palmarès des villes les plus agréables au monde. Il n’est donc pas surprenant que plus de 50 000 Français aient choisi de s’installer en Australie !

Que vous souhaitiez postuler à un working holiday visa prochainement, ou en soyez déjà titulaire et prévoyiez de vous installer en Australie par la suite, ce guide est pour vous !

Qu’est-ce qu’un Working Holiday Visa?

Le Working Holiday Visa (WHV) est un visa temporaire permettant aux jeunes Français âgés de 18 à 35 ans de voyager et travailler en Australie pour une durée d’un an. Aussi appelé permis de visa vacances-travail, il est renouvelable sous certaines conditions. Notez que ce visa prévoit une durée de travail limitée à six mois consécutifs au sein de la même entreprise. Cela signifie que vous devrez donc trouver un nouvel employeur après 6 mois.

Backpackers en Australie – © Pascal Richard / Flickr

Avec le permis visa vacances-travail, vous pourrez également étudier pour une durée maximum de 4 mois. Les cours d’anglais sont d’ailleurs très populaires puisqu’ils permettent de s’améliorer rapidement.

Enfin, ce visa permet de voyager vers et depuis l’Australie autant de fois que vous le souhaitez. Ainsi, vous pourrez en profiter pour visiter les pays voisins, y compris la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie !

L’objectif derrière la mise en place du WHV est d’aider les backpackers à financer leurs vacances dans le pays. Toutefois, il a aussi été conçu pour aider les industries en manque cruel de main d’œuvre. En effet, pour être éligible à un deuxième visa vacances-travail, il faut avoir travaillé au moins trois mois dans des domaines et des régions spécifiques. Certains des secteurs concernés comprennent la cueillette de fruits (fruit-picking) et le BTP dans les zones régionales. Vous trouverez la liste exhaustive des métiers éligibles.

Fruit Picking © jitendra1 / Pixabay

Pour plus d’informations sur le working holiday visa en Australie, nous vous invitons à lire notre article “Tout savoir sur le visa working holiday pour l’Australie.”

Postuler au Working Holiday Visa

Si vous souhaitez postuler à un working holiday visa, vous pouvez faire votre demande sur le site de l’immigration australienne. Toutefois, si vous préférez confier votre candidature à des professionnels, vous pouvez postuler via notre site : Demander un visa working holiday en ligne. Vous aurez simplement à remplir un formulaire, et nous nous occuperons du reste !

Notez que nous vous enverrons votre visa lorsque les frontières australiennes seront de nouveau ouvertes. Retrouvez plus d’informations concernant la réouverture des frontières australiennes.

Les Options après un Working Holiday Visa

Troisième Working Holiday Visa

Saviez-vous que depuis le 1er juillet 2019 vous pouvez postuler pour un troisième working holiday visa ?

Ce visa permet aux détenteurs d’un deuxième visa vacances-travail de le renouveler une troisième fois. Pour être éligibles, les pvtistes doivent avoir travaillé pendant au moins 6 mois dans un des domaines approuvés par le gouvernement. Vous pourrez trouver la liste des secteurs spécifiques. Notez que ces emplois spécifiques doivent également se trouver dans une zone régionale déterminée.

En résumé, vous devrez effectuer 88 jours de travail agricole au cours de votre première année pour être éligible à un deuxième visa vacances-travail. Ensuite, pour être éligible à un troisième visa, vous devrez là encore, travailler 6 mois dans un domaine spécifique, pendant votre deuxième année.

Changements récents

Depuis le 14 novembre 2020, certains détenteurs du visa COVID-19 Pandemic Event peuvent voir leur travail comptabilisé dans les 6 mois nécessaires pour obtenir un troisième working holiday visa. Ainsi, tout mois de travail effectué dans les secteurs de la santé ou du médical sous le visa subclass (408) peut être comptabilisé.

Cette mesure vise à encourager les détenteurs de visas temporaires à travailler dans le secteur médical. Il s’agit en effet de faire face à une éventuelle recrudescence du nombre de cas de coronavirus dans le pays.

Le visa COVID-19 Pandemic Event

La pandémie de COVID-19 a laissé de nombreux titulaires de visas temporaires dans l’incertitude concernant leurs options de visa australien. Nombre d’entre eux se trouvent en effet dans l’incapacité de quitter l’Australie faute de vols vers leur pays d’origine.

En réponse à ces préoccupations, le gouvernement australien a donc introduit le COVID-19 Pandemic Event visa (subclass 408). Ce visa temporaire permet aux pvtistes dont le visa qui expire bientôt ou a déjà expiré, de rester dans le pays légalement jusqu’à 12 mois supplémentaires. Ainsi, deux des conditions d’éligibilité majeures sont :

  • L’impossibilité de pouvoir rentrer en France ;
  • L’impossibilité de postuler à un autre visa.
COVID-19 Pandemic Event visa (subclass 408) – © jumpstory.com

Notez que si vous êtes dans l’impossibilité de rentrer en France et ne travaillez pas dans un secteur critique, mais avez la possibilité de postuler à un autre visa, votre demande de visa COVID-19 Pandemic Event peut vous être refusée. Parmi les autres options qui s’offrent à vous figure notamment le visa étudiant.

Le visa subclass (408) a également été conçu pour répondre au manque de main d’œuvre qui touche certains secteurs australiens. Si vous travaillez dans l’un des domaines jugés critiques par le gouvernement, vous pourrez donc travailler en Australie pour une durée de douze mois supplémentaires. Les domaines en question concernent :

  • L’agriculture ;
  • La transformation des produits agricoles et alimentaires ;
  • Le secteur médical (incluant le secteur traditionnel de la santé et le secteur des soins aux personnes âgées et handicapées).

Notez que les droits de travail avec le visa COVID Pandemic Event se limitent aux secteurs jugés critiques. Ceci signifie que si vous êtes éligible, car vous ne pouvez pas rentrer en France et ne pouvez postuler à aucun autre visa, vous ne serez pas autorisé à travailler sauf si vous exercez l’une des professions dans l’un des domaines jugés critiques.

Le coût de ce visa est gratuit. Cliquez ici si vous souhaitez postuler.

Le Visa étudiant

Le visa étudiant (subclass 500) permet aux étudiants internationaux de vivre en Australie dans le cadre de leurs études à temps plein. Il existe de nombreux cours auxquels un étudiant international peut s’inscrire, dont des cours d’anglais. L’avantage de ce visa est qu’en fonction du cours, il vous permet de rester en Australie jusqu’à 5 ans.

Toutefois, vous devrez étudier dans une institution approuvée par le gouvernement pendant toute la durée de votre séjour.

Ce visa permet également aux étudiants de travailler 20 heures par semaine pendant leurs études, hors vacances scolaires. Toutefois, pendant les vacances scolaires vous pourrez travailler jusqu’à 40 heures par semaine.

Université de Melbourne – © Eriksson Luo / Unsplash

Conditions d’éligibilité :

Le coût de ce visa s’élève à 662$.

Pour plus d’informations sur le visa étudiant, cliquez ici.

Le Visa Temporaire (Subclass 482) ou Sponsorship

Ce visa représente le Graal pour de nombreux Français venus tenter leur chance en Australie. En effet, après deux ans en working holiday visa, beaucoup souhaitent s’installer dans les grandes capitales. Si le visa étudiant ou le visa COVID-19 pandemic ne sont pas une option, vous pouvez postuler à des offres d’emploi vous permettant d’accéder à un visa sponsorship.

Ce visa permet aux employeurs de remédier aux pénuries de main-d’œuvre en faisant appel à des travailleurs qualifiés dans les domaines où il est difficile de trouver des travailleurs australiens compétents.” Il permet de rester sur le territoire et de travailler pour l’ entreprise fournissant le sponsorship jusqu’à 4 ans. Il existe plusieurs sous-catégories de visa subclass (482):

  • Labour agreement stream ;
  • Short-term stream ;
  • Medium-term stream.

Attention, pour obtenir ce précieux sésame, vous devrez exercer l’un des métiers qualifiés définis par le gouvernement sur la “short-term skilled occupation list” disponible ici et “medium or long-term occupation list” ici.

Gardez toutefois en tête que le coût de ce visa sera élevé (entre 1265$ et 2645$) et la compétition est rude !

Nous espérons que cet article vous a permis de mieux comprendre les options qui s’offrent à vous à la fin du working holiday visa. Après tout, l’Australie est un pays magnifique ! Nous comprenons donc que beaucoup de pvtistes souhaitent prolonger leur expérience down under. Avez-vous prolongé votre séjour australien après votre visa de travail ?

N’hésitez pas à partager votre expérience dans la section des commentaires ci-dessous ! Nous serions ravis de vous lire.

Rester en Australie aussi longtemps n’est pas dans vos projets, mais vous souhaiteriez visiter le pays lorsque les frontières rouvriront ? Vous pouvez faire votre demande de visa touriste australie sur notre site. Nous nous chargerons de tout et vous enverrons votre visa lorsque les frontières seront de nouveau ouvertes !

Ville de Melbourne Australie

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